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la route du père Arsène
1 octobre 2014

Dieu est Amour

Mes frères et soeurs, chers amis et connaissances;

Je suis fier de créer ce blog, pour pouvoir vous mettre au courant de mes activités, la santé physique et spirituelle (...) au jour le jour, tant qu'il y a de quoi vous partager, et aussi selon le temps et les circonstances de ma vie, celle de l'Eglise et du monde qui m'entoure.

"...La charité ne fanfaronne pas..." 1 Cor 13, 1-13.

Je ne saurais vraiment original que si vos critiques et suggestions me ramennent chaque fois sur le rail de sécurité physique, morale et/ou spirituelle.

 

Bien venue à tous et à chacun sur ce blog

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Homélie du 4ème dimanche du temps ordinaire Année B : Evangile de Marc 1, 21-28.<br /> <br /> Père Arsène MWANGA, CJ. / Le 01 février 2015 à la paroisse Saint Pierre Claver (Archidiocèse de Kinshasa)<br /> <br /> <br /> <br /> JESUS PARLE ET AGIT AVEC AUTORITE<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a deux sortes de prédications chrétiennes :<br /> <br />  La première est inaugurale, essentielle, brève, fondatrice, itinérante : elle est celle que Jésus a adoptée et pratiquée tout au long de sa vie missionnaire. Parcourant la Galilée, il proclame que le règne de Dieu est tout proche et donc il faut se convertir et croire à cette Bonne Nouvelle. Jésus apparaît comme un héraut, un envoyé du Souverain, qui circule en annonçant une nouvelle importante qui concerne tout le monde. De ce fait, cette proclamation s’appelle « le kérygme ».<br /> <br />  La seconde est longue et explicative : elle détaille le contenu du kérygme, le fait comprendre, en déploie toutes les conséquences pour la vie de ses disciples. C’est ce qu’on appelle « l’enseignement ou la catéchèse ». <br /> <br /> Marc, dimanche passé, nous a présenté le « le kérygme », la proclamation par Jésus de l’Evangile (de la Bonne Nouvelle) ; aujourd’hui Il nous raconte le premier exemple de son « enseignement ou de sa catéchèse ». Et l'évangile de ce dimanche nous ramène au début de la vie publique de Jésus. Il vient tout juste d'appeler ses quatre premiers disciples au bord du lac de Tibériade. Avec eux, il arrive à Capharnaüm pour proclamer la Bonne Nouvelle. Cette ville était considérée comme un lieu plutôt mal famé ; il y passait beaucoup de gens dont certains étaient peu fréquentables. Si Jésus commence par ce lieu de mauvaise réputation, c'est une manière de montrer qu'il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Le même Christ continue à venir dans nos "Capharnaüm" d'aujourd'hui. Nous vivons dans un monde qui souffre de beaucoup de désordres. Pensons à toutes les injustices de plus en plus criantes dont nous sommes témoins et parfois complices. Les médias nous parlent régulièrement de corruption, de violences, d'exclusions. L'écart entre les plus riches et les plus pauvres devient de plus en plus grand. L'esprit du mal est toujours là pour déshumaniser nos sociétés. <br /> <br /> La première lecture nous rapporte une parole de Moïse à son peuple : « Au milieu de vous, parmi vos frères, le Seigneur fera se lever un prophète comme moi, et vous l’écouterez » (Dt 18). Tout au long des siècles, Dieu en a envoyé des prophètes. Il lui fallait mettre son peuple en garde contre l’idolâtrie, les injustices et les divers abus possibles. Il lui fallait également réagir contre l’ignorance religieuse et la méconnaissance de la Parole de Dieu. Cet appel est également important pour notre monde d’aujourd’hui. Ils sont nombreux ceux et celles qui ont abandonné toute pratique religieuse. Pour eux, la foi est devenue quelque chose de secondaire. Mais un autre constat s’impose : Quand on chasse le côté religieux de notre vie, il revient sous sa forme la plus perverse. Les superstitions occupent un terrain de plus en plus important. On court après ceux qui ont des pouvoirs, ceux qui prédisent l’avenir, les voyants, les loges, opérations courte joie, les gourous en tous genres. C’est de ce danger que le Seigneur veut nous prévenir. Et il s’arrange pour mettre sur notre route des hommes et des femmes qui portent son enseignement.<br /> <br /> L’Evangile nous révèle que Jésus est ce prophète annoncé par Moïse. Il est un prophète puissant par ses paroles et ses actions. Son enseignement est nouveau. Saint Marc nous le dit : « Il enseignait en homme qui a autorité. » L’Evangile de saint Matthieu insiste encore plus fortement sur ce point dans le sermon sur la montagne ; à plusieurs reprises, nous lisons cette parole du Christ : « vous avez appris qu’il a été dit aux anciens… Moi je vous dis… » L’enseignement de Jésus est vraiment nouveau. Il ne se contente pas de répéter ce qu’il a étudié. Il parle avec l’autorité de Dieu.<br /> <br /> L’Eglise d’aujourd’hui a reçu pour mission d’annoncer cette parole de Dieu. Dans un monde enchaîné par la haine, la violence, l’égoïsme, la précarité, c’est plus que jamais nécessaire. Ce monde a besoin d’entendre une parole qui libère et qui redonne espérance. Nous sommes tous envoyés pour crier la bonne nouvelle à temps et à contretemps.<br /> <br /> Jésus est présent à l'intérieur de chacun, non pour l'inquiéter mais pour le rassurer, le guérir, le libérer de tout ce qui peut l'aliéner. Il vient raviver en tout homme le désir de la paix et de la vérité. L’évangile de ce jour ne nous rapporte pas ce que Jésus a dit. Mais il insiste sur le fait que cet homme parle avec autorité. Et non seulement cette parole surprend mais elle va libérer un homme tourmenté par un esprit mauvais. Il s’agit donc d’une parole qui fait vivre. <br /> <br /> On raconte qu’un roi a voulu faire une expérience pour savoir quelle était la langue la plus ancienne parlée par les humains. Pour cela, il avait fait prendre un bébé à sa naissance ; il l’avait fait enfermer dans une salle où il ne manquait d’aucun soin. Mais il était interdit d’émettre le moindre son et de prononcer la moindre parole en sa présence. On verrait quelle langue il parlerait quand il aurait l’âge. Ce qui est arrivé, c’est que l’enfant est mort au bout de quelques mois. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Tout cela pour nous dire que personne d’entre nous ne serait vivant s’il n’y avait eu des mots d’amour de ses parents dès sa naissance et tout au long des journées et des années. C’est cela que nous pouvons appeler une parole créatrice ou encore une parole restauratrice. C’est pareil dans une vie de couple. Un amour sans parole, cela ne peut exister. C’est la parole d’amour qui fait vivre, qui donne sens à la vie. La parole est créatrice de vie.<br /> <br /> C’est ce qui est arrivé au "possédé" dont nous parle l’évangile de ce jour. D’un seul coup, la parole d’autorité du Christ va le recréer dans sa liberté d’homme. Elle va chasser le démon qui est en lui. L'Evangile de Dieu proclamé par Jésus c'est sa propre présence au milieu de nous. Cette présence est encore discrète mais elle continue à nous enseigner et à guérir de toute détresse. Ce possédé, Jésus ne l'a pas rencontré dans les rues ou sur la place publique, mais dans la synagogue, à l'intérieur de la communauté réunie pour la prière. Même dans nos communautés, il peut y avoir des complicités avec le mal. Nous pouvons, nous aussi, être esclaves de nos passions, de notre argent et de bien d'autres choses. <br /> <br /> Or voilà qu’une parole peut nous libérer. Mais ce ne sera possible qu’à condition qu’il n’y ait pas en nous de complicité avec notre mal. Trop souvent nous nous laissons étourdir par le flot de paroles creuses qui nous envahissent. Tout cela nous empêche d’accueillir dans le silence la PAROLE qui libère. <br /> <br /> Cet homme dont parle l’évangile c’est l’humanité entière. Ce que Jésus a commencé à Capharnaüm, il va le continuer tout au long de son ministère en Palestine. Et il continue à la faire tout au long des siècles par son Eglise. C’est lui qui parle quand on lit dans l’Eglise les Saintes Ecritures. C’est lui qui donne la vie quand on baptise. Il est toujours à l’œuvre dans le monde d’aujourd’hui.<br /> <br /> Dans la deuxième lecture (1Cor 7), saint Paul nous recommande d’être attachés au Seigneur sans partage, de nous voir libres de tout souci des affaires du Seigneur et de cette vie de notre monde ; car tout concourt au bien de celui qui aime Dieu en Jésus-Christ. Les vocations sont différentes mais nous sommes la même Eglise de Jésus Christ. Nous nous sommes rassemblés pour accueillir la Parole de Dieu et nous nourrir de son Eucharistie. A la fin de la messe, nous seront renvoyés pour en être les témoins et les messagers par nos paroles et nos actes. En ce jour, nous te prions, Seigneur : que ton Eglise et chacun de ses fidèles puissent vivre et partager chaque jour cette Bonne Nouvelle. Fais que la quête du pouvoir et du bien être, le trafic d’influence et le conflit d’intérêt des scribes et pharisiens de notre temps ne défigurent en rien la Loi et la Parole de Dieu.
D
bonne route dans le coeur de l'Amour....
la route du père Arsène
  • L'homme est spirituellement et profondement religieux, mais il lui faut pour ce faire une strucure où il trouve satisfaction à ses aspirations et attentes de son moi très profond. Ainsi donc, ce qu'il croit n'est que la resultante de foi profonde.
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